C’est une question qu’un jeune avait posée dans un groupe. Ça m’avait laissé sans voix, car je ne m’étais jamais dit que la foi pouvait servir à quelque chose. Heureusement, une autre personne du groupe, un peu plus réactive, a eu cette réponse inspirée de Marc 16,16 : « à être sauvé ». Effectivement, c’est déjà pas mal comme enjeux. En terme de rentabilité, la foi, contre la vie éternelle, c’est bien. Mais dans le fond, le silence était peut-être une meilleure réponse. Car dès que l’on s’approche de Dieu, la foi elle-même nous fait comprendre qu’il n’y a rien à marchander, que tout est donné : « Que celui qui a soif s’approche. Que l’homme de bonne volonté reçoive l’eau de la vie, gratuitement ! » (Ap 21,17).
En cette année de la foi, Dieu a pour nous des nourritures qui cherchent notre faim.
Père Jean Baptiste Masson, curé
