Et si Kennedy nous aidait à penser notre Eglise…
Les mois de mai et de juin sont
toujours des mois bien chargés pour une paroisse, son curé, ses équipes
d’animation : mariages, baptêmes, « communions » à préparer puis
à célébrer. Evidemment, comme tout au long de l’année, les familles en deuil
sont à accueillir et à accompagner. Les bilans de fin d’année sont
bloqués : en catéchèse, en liturgie, au sein des différents services et
mouvements d’Eglise. Les rencontres et les visites quotidiennes s’immiscent
dans cet agenda serré. Le pèlerinage à Lourdes occupera une semaine du mois de
juin. Les rencontres sont riches :
dans la joie comme dans la peine, on y recherche la présence du Seigneur, son
soutien, ses appels à la Vie…
Inévitablement me vient à l’esprit
la parole de Jésus : « La
moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux » (Matthieu
9, 37). Me traverse aussi une autre citation… non biblique, inspirée par les
mots prononcés par le président des Etats Unis d’Amérique, John Fitzgerald
Kennedy lors de son discours inaugural de janvier 1961 : « Ne vous demandez pas ce que votre pays peut
faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays ».
Je traduis : « Avant de vous demander ce que
l’Eglise peut faire pour vous, demandez-vous ce que VOUS POUVEZ FAIRE POUR
L’EGLISE » !
En catéchèse, en liturgie, en équipe
d’accueil, pour les mariages, les baptêmes, les funérailles, la logistique, la
paroisse a besoin d’accompagnants et de priants qui cheminent avec les
personnes et les éveillent à la présence du Seigneur à leurs côtés. Que
pouvez-vous faire au cœur de cette belle mission portée par l’ensemble de la
paroisse ? La question est posée à chacun, à chacune. Quelle sera votre
réponse ?
P Laurent Dubrulle, Curé
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